PAPILLON PARAVEL 

Publié le par idem-mag.over-blog.com

PAPILLON PARAVEL
L’envol
PAPILLON-PARAVEL-PHOTO.jpg
Le troubadour Renaud Papillon Paravel revient avec un superbe opus hybride, inclassable mais toujours aussi classieux, même lorsqu’il manie l’humour graveleux dans la lignée Gainsbourgienne. C’est écrit quelque part a été de suite salué par la critique. Sa voix douce, antinomique du pseudo que lui a inspiré le dernier ours des Pyrénées slamme sur des arrangements acoustiques subtils métissés d’électro beat, du rap, groove, reggae, blues. Avant de s’élancer sur les scènes de l’Olympia en première partie de Zazie, nous l’avons rencontré à La Laiterie de Montpellier en amont du  concert.

Plus de liberté et de chant
En tous cas, les mots, la manière de chanter sont beaucoup plus assumés je crois, plus en harmonie avec moi-même. Musicalement, l’apport du batteur donne un rythme plus soutenu .Nous avons créé ensemble des morceaux sur les titres à 4 ou 5 même, avec des voix puis j’ai choisi les chansons.  On est là pour chercher des sentiments, les figer dans le creux de la vague ou au sommet de la vague. Après on ne vit pas toujours dans ce creux, dans cette bosse, ni sur une moyenne mais en tous cas je reviens souvent là-dessus parce que c’est ce que je ressens le plus. Il y a des libertés que je m’accorde enfin dans l’interprétation alors qu’auparavant je chantais plus avec « le frein à main ». C’est du parlé modulé avec une colonne d’air qui change. Je module mes intentions, pose les notes, m’oriente davantage vers le chant mais je ne peux aller vers des chemins que je ne connais pas. Je suis encore dans mon petit périmètre.

Reggae blanc
En Afrique où nous vivions, ado j’écoutais jusqu’à « la corde »des K7 pirates que mon père me ramenait du travail. A l’époque j’entendais à la radio africaine de l’afro beat, blues, Gainsbourg, Brassens, Bob Marley, Police qui est une sorte de reggae blanc.

Un mètre cinquante …
 C’est une chanson plus que particulière que je voulais faire depuis longtemps, depuis que ma grand-mère m’avait laissé. Je ne l’ai chanté qu’une fois. C’était le dernier jour de l’enregistrement, j’avais fait une prise de voix, mais je ne parvenais pas à la chanter.  Je ne l’ai chantée qu’une fois mais je n’arrive pas à la chanter en concert. Elle ne sera chantée qu’une fois cette chanson. Elle touche beaucoup de gens. La seule chose dont je sois sûr, c’est qu’elle serait heureuse, que ça lui aurait plu. Mon souhait était de le dire ainsi sans chercher à faire pleurer les gens. Juste raconter mon histoire.

Des projets …
 Dimoné, Fred (ndlr) et moi, on a déjà commencé à composer et chanter un morceau à 3. C’est une chanson rigolote terrible !

 

 

 

Propos recueillis par Fabienne Durand

 

 

 

Ecris ça quelque part. Label Sur la branche/2011
Le 15 juin au Théâtre de la Mer route de la Corniche. 34200 Sète. 04 67 74 98 86. 41, 5 €

Publié dans Interviews m.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article